Upstairs, en période de Noël, deux écorchés de la vie se découvrent sous un nouveau jour, grâce à un chaton.
par philippe.barmettler@gmail.com | Avr 23, 2020 | Courts Métrages, Mes scénarios | 0 commentaires
Upstairs, en période de Noël, deux écorchés de la vie se découvrent sous un nouveau jour, grâce à un chaton.
Scénario original de Philippe Barmettler, 2008
Devant la discothèque le Vesuvio, Pietro et Nicola guettent. Ils sont à l’affût. Une musique nasillarde sort de l’autoradio. Pietro au volant de cette petite Fiat Uno qui ne paie pas de mine relève le col de sa chemise dans un mouvement de tête vers l’avant. C’est une belle chemise à grand col des années 80. Il fini de remettre en place ses chaînes en or. Il est très concentré. Nicola, l’œil alerte balaye du regard les clients qui sortent de la discothèque.
Massimo, célébrité du monde du sport, très chic et Sonia demandent au voiturier de leur amener leur voiture. Sonia, très sexy, est accrochée aux bras de son ami du soir. Leur Ferrari arrive lentement. Le voiturier tend les clés à Massimo qui aide Sonia à s’installer avant de refermer délicatement sa portière. Lorsqu’il met son moteur en marche, le visage de Nicola s’illumine d’un sourire.
Pietro allume son moteur et se porte à la hauteur de la Ferrari. Nicola fait signe à Massimo d’ouvrier la fenêtre. Celui-ci hésite, puis l’entrouvre de quelques centimètres. Nicolas invective Massimo en le traitant de « Cornutto » et lui lance un défi : 10’000€ pour le premier qui arrive à la place de l’hôpital. Joueur, Massimo relève le défi et la course demarre. Nicola prend les devant.
Des vrombissements sourds résonnent dans les rues de Rome. Le jour se leve, quand soudain la Ferrari arrive à pleine allure et tente de rattraper la petite Fiat Uno ! La poursuite est infernale… la Ferrari n’arrive toujours pas à rattraper cette petite voiture, assurément trafiquée.
Sonia insiste pour que Massimo la ramène chez elle plutôt que de poursuivre cette course stérile. Le conducteur, ancien sportif d’élite est un compétiteur dans l’âme et le défi qui lui a été lancé ne peut pas se refuser. C’est de l’argent facilement gagné. Il veut lui montrer comment il mène ses affaires. Pour lui, ce ne sera qu’une simple formalité de rejoindre la place de l’Hopital, avant cette petite voiture ! C’est sans compter sur la malice de Pietro et Nicola qui savent bien comment atteindre leur objectif. Ils ont déjà piégé tellement de personnes avec ce stratagème, qu’ils ne craignent absolument personne.
La course poursuite est extrêmement rapide, ils se croisent et se recroissent, au rythme des intersections, ils mènent chacun leur tour la course, mais lorsque Massimo pense avoir pris les devants, il se fait surprendre par Pietro qui se faufile entre un camion et un car pour reprendre la tête de la course. Arrivés sur l’ile de l’Hopital, Pietro a gagné, Massimo n’a pas compris ce qui lui est arrivé… Sonia s’extrait difficilement de la Ferrari. Elle s’appuie contre un mur pour vomir, elle ne remontra pas dans la Ferrari, son siège est tout mouillé !
Des complices de Nicola ont refermé la souricière en bloquant toute possibilité de s’échapper. Massimo lance une liasse de billets au visage de Nicola, accompagné d’un « va fanculo ! ».
Sur le vieux port de Marseille, Daniel et Émilien profitent de la douceur du climat en prennant un café sur une terrasse. Émilien relance Daniel sur le poste de chauffeur, spécialiste des hautes vitesses, ouvert à la police. Il lui vante les avantages d’être fonctionnaire, de la sécurité de l’emploi, etc. Daniel serait extrêmement intéressé, mais pas à la police… lui qui ne respecte pas les lois. Émilien s’étonne de cet argument et lui rétorquant que les policiers non-plus ne respectent pas les lois. Daniel demande à Émilien pourquoi il insiste aussi lourdement. Est-ce pour faire équipe avec lui ? Est-ce pour prendre ses distances avec Petra ? Émilien lui dit qu’il ne pense qu’à son avenir et que son histoire avec Petra a encore un bel avenir.
Tout à coup, Émilien reçoit un appel. C’est le commissaire Gibert. Il lui demande d’être de retour au bureau dans 30 minutes. Émilien tente de négocier car il est déjà 5 heures passées. Daniel lui mime un gentil toutou…
Comme d’habitude, Daniel propose une livraison expresse. « Dépêche, il y a urgence, ils ont déclenché un CODE ROUGE, l’alerte maximum. Tu peux m’accompagner si tu veux ». Arrivés au bas de l’escalier, le taxi s’arrête, Émilien descend et Daniel redémarre dans un sifflement de pneus. A SUIVRE …
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© Philippe Barmettler, 2019, toute reproduction ou utilisation interdite sans l’autorisation de l’auteur
Sketch original de Philippe Barmettler, 2019
Avez-vous entendu que des associations se sont offusquées que la belle au bois dormant aie été réveillée par un baiser non-consenti ? Non ? Moi, je le trouve plutôt courageux ce prince charmant…
En passant devant le château sur son cheval blanc, quelle inspiration lui donna envie d’aller vérifier si une charmante jeune fille attendait son prince. Tout le monde essaya de l’en empêcher, car trop de prétendants y avaient laissé leur peau, mais courageusement il s’approcha du château, et, les ronces s’écartèrent pour le laisser passer… il entre dans le château où tout est figé… il attache son cheval au pied du donjon, monte les escaliers quatre à quatre, trouve la princesse dans une des 351 pièces du château, il decouvre une jeune fille qui dort depuis 100 ans… 100 ans qu’elle roupille…
La belle princesse imaginons-la avec sa chevelure qui traîne par terre, sa pilosité vagabonde, ses habits mités et son haleine de fenec… qui glande dans son lit et là, une idée incroyable traverse l’esprit du prince : il se dit, je vais embrasser la femme de ma vie, elle est tellement belle… DÉGOÛT
Lorsqu’elle ouvre un œil, elle dit « déjà ! Je viens juste de m’endormir ». L’histoire ne nous dit pas si elle l’engueule d’avoir attendu aussi longtemps pour venir la rejoindre ou si elle lui dit qu’elle veut se marier et avoir beaucoup d’enfants…
La belle princesse, qui avait tout pour elle, belle, riche, intelligente se retrouve 100 ans plus tard comme une femme sans ambition, sans envie, sans culture à part celles des mycoses, au sex-appeal relatif et qui n’a comme seule ambition « un jour mon prince viendra… », c’est ce que le conte enseigne à nos enfants… Et nous parents, on rame pour leurs transmettre la joie et le bonheur du travail bien fait, le plaisir d’être actif, que l’oisiveté ne mène à rien… A SUIVRE…
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© Philippe Barmettler, 2019, toute reproduction ou utilisation interdite sans l’autorisation de l’auteur
FONDU A L’IMAGE
1. INT. BUREAU D’ISABELLE. SOIR.
Dans un grand open-space, ISABELLE, 30 ans, les cheveux bruns courts, pas maquillée, éteint son écran en se levant, enfile un gros manteau défraichit ainsi qu’une écharpe effilochée.
COLLEGUE
(amicalement)
Bonne soirée Isabelle.
ISABELLE répond d’un mouvement de tête inexpressif et s’éloigne d’un pas rapide.
2. EXT. RUE. SOIR.
Les décorations de Noël sont partout. Il fait froid et il pleut. Une foule compacte se presse avec des paquets volumineux. ISABELLE va à contre courant en se frayant difficilement un chemin dans la foule. Son sac sur le dos, elle bouscule tout ce qui se trouve sur son passage.
PASSANT 1
(Énervé)
Attention ! Vous n’êtes pas seule au monde !
PASSANT 2
(En tombant)
Mais elle est folle celle là !
COMMERCANT
(Catastrophé en regardant son étal retourné)
Mes salades !
ISABELLE ne démontre aucune émotion ni geste d’excuse.
3. EXT. CARREFOUR. SOIR.
Le carrefour est bouché. Les voitures bloquent le passage aux piétons. ISABELLE ne ralenti pas, enjambe le capot des voitures et se laisse glisser de l’autre côté.
CONDUCTEUR 1
(furieux)
Ma voiture ! Elle est toute neuve !
4. EXT. PORTE D’ENTREE IMMEUBLE. SOIR.
ISABELLE arrive en nage devant son immeuble, saisi son code et pousse la porte.
5. INT. HALL DE L’IMMEUBLE. SOIR
Essoufflée, ISABELLE déboutonne son manteau, met ses mains sur ses hanches. Prends son courrier et commence à monter l’escalier. Son pas est lourd.
6. INT. ESCALIER. SOIR
Au premier étage, ISABELLE s’arrête pour respirer. Une douce musique se fait entendre. Son visage se détend et elle se redresse un peu. Elle continue sa montée des marches.
Au deuxième étage, la musique devient un peu plus forte. ISABELLE se redresse encore plus et esquisse un timide sourire.
Au troisième étage, la musique devient encore un peu plus forte, CLAUDE, l’irascible vieux garçon de 45 ans du dessous, mal rasé avec une barbichette, habillé d’un peignoir foncé crépi de pellicules sur les épaules, ouvre brusquement sa porte.
CLAUDE
(énervé, rugissant, puis exaspéré)
C’est pas bientôt fini ce raffut ! Y’en a marre de cette musique, tous les jours
CLAUDE claque la porte. Émue, ISABELLE baisse la tête et accélère sa montée des marches.
Au quatrième étage, ISABELLE ouvre sa porte et la musique devient vraiment forte. Un large sourire lui traverse le visage. Elle bat la mesure avec ses mains.
7. INT. SALON D’ISABELLE. SOIR.
ISABELLE baisse le volume de sa musique puis regarde son courrier. Elle défile carte postale, impôts, pub et les laisse sur la table, sans les ouvrir.
8. INT. CUISINE D’ISABELLE. SOIR.
Elle ouvre ses placards et son frigo. Ils sont vides. ISABELLE enfile son manteau et sort.
9. INT. ESCALIER. SOIR.
ISABELLE descend les marches rapidement.
CHATON
(timide)
Miaou ! Miaou !
ISABELLE le cherche du regard et le voit blotti dans un recoin.
ISABELLE
Ha, tu es là
Elle se penche pour le prendre dans ses bras. A SUIVRE…
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© Philippe Barmettler, 2019, toute reproduction ou utilisation interdite sans l’autorisation de l’auteur
Histoire originale de Philippe Barmettler, 2019
Juin 2019, par une journée ensoleillée et caniculaire, les lourdes portes de la prison très haute sécurité de Sing Sing, proche de New York, s’ouvrent lentement. Vincent, grand et élancé, les franchit timidement, sous les regards inexpressifs des gardiens lourdement armés. Il est enfin libre, mais terrorisé !
Ses 33 ans d’isolement total en « supermax », le quartier de très haute sécurité, où sont enfermés les espions les plus dangereux l’ont privé de l’air de la liberté. D’un pas lent et très hésitant, il s’approche de la voiture de police qui l’attend. Il porte son teeshirt « Mexico 86 » avec le logo de la coupe du monde de football et un jeans très usé, habits qu’il portait lors de son arrestation. Le policier qui va l’emmener en ville lui fait signe d’approcher. Vincent est tétanisé, il a tellement peur de l’inconnu qu’il transpire abondamment. Il prend néanmoins place sur la banquette arrière. Sirène hurlante, la voiture de police démarre dans un nuage de poussière, lorsque soudain la voix du GPS dicte la route au chauffeur. Vincent sursaute ! Il se penche, se retourne, s’agite pour essayer de trouver où est cachée la dame qui parle… comment fait-elle pour savoir où ils sont et où ils veulent aller ? Il ne peut pas comprendre et n’essaye même pas de demander au chauffeur car il sait très bien qu’il ne lui répondra pas. Cette première expérience de liberté retrouvée ne le rassure pas.
Arrivé au point de rendez-vous, devant l’aéroport JFK, le consul de France, Arnaud de la Verpillière, lève le bras pour signaler sa présence à la voiture de police. La voiture s’arrête. Le policier descend, ouvre la porte de Vincent, le fait sortir vigoureusement, jette son sac par terre et repart dans un crissement de pneu. Comme s’il était satisfait de ne plus le voir. Le consul remet à Vincent son passeport fraichement refait, avec comme photo, son portrait d’il y a une trentaine d’année, avec les cheveux sur les épaules et une barbe d’une semaine, un billet de 100 dollars et un billet d’avion pour rentrer à Paris. Il lui souhaite bonne chance et lui fait promettre de ne plus jamais revenir à New-York. Vincent s’éloigne sans un regard, ni un merci et s’engouffre dans le terminal.
Dans l’aérogare, une sensation pesante l’envahit : il est libre de ses mouvements, mais toutes ces personnes qu’il ne connait pas autour de lui l’oppressent. Il vient de quitter le « confort » de sa prison où il connaissait tout le monde et se sentait en « sécurité ». Il reste un long moment devant le tableau des vols, repère le sien, regarde une horloge et constate qu’il a trois heures pour embarquer, puis fait la longue queue du check in. Il se sent étouffé par la foule. Lorsqu’il arrive au contrôle de sécurité il constate que les uniformes sont différents de ceux de ses gardiens dans sa prison, mais que les contrôles sont toujours aussi drastiques. Il se remémore son arrestation lorsqu’il avance d’un pas hésitant vers l’officier en lui tendant son passeport. L’officier d’immigration le dévisage d’un air très soupçonneux, puis fini par lui faire signe de passer. Vincent pousse un long soupir de soulagement.
Il embarque dans l’avion et se retrouve assis à côté d’un homme d’affaire qui travaille déjà sur son ordinateur portable. C’est la première fois qu’il en voit un ! Il trouve que ça ressemble à une machine à écrire avec une très petite télévision… il se risque à lui demander ce que c’est, mais son voisin pense qu’il veut se moquer de lui. Il ne lui répond pas ! Comme Vincent est intrigué, il tente de comprendre par lui-même en jetant de nombreux regards sur l’écran. Son voisin ne supporte pas cette intrusion, ferme son laptop, le range dans son sac et s’endort…
Arrivé à Paris, au terminal de l’aéroport, Vincent veut changer ses dollars en francs français… l’agent de change l’informe que ça n’existe plus, qu’ils ont été remplacés par des euros. Résigné, il accepte et prend l’agent qu’on lui donne sans vérifier. En sortant, il s’assoit dans un café, commande un café et mange un croissant. Ça lui rappelle de nombreux très vieux souvenirs. En souriant, il règle le garçon puis s’approche d’une cabine téléphonique pour appeler ses parents. Il constate qu’elle est cassée. Il n’y a pas de cadrant et qu’en plus, il n’y a pas de fente pour y introduire des pièces. Il découvre qu’elles fonctionnent avec des cartes ! Il accepte tous ces changements sans chercher à les comprendre.
Comme il ne peut prévenir ses parents, il s’approche de la gare, pour aller chez eux en train. Il découvre un nombre impressionnant de personnes qui ont des écouteurs sur les oreilles et une très petite télé sous les yeux. Vincent se demande pourquoi ? Sont-ils tous handicapés ? Ça ne le rassure pas ! Il continue de dévisager ces personnes qui marchent, le visage livide, sans expression, le regard fixé sur leurs écrans, à promener leurs doigts sur cette petite vitre, il ne comprend pas ce qu’ils font. Il pense que ce sont des robots ou des extraterrestres. Des personnes entrent et sortent des rames en se bousculant, ne pouvant se laisser passer ou se saluer, tellement elles sont absorbées par leurs appareils.
Vincent a pris place dans le train. Il entend une jeune femme assise derrière lui, parler discrètement à son ami, pour lui dire des mots d’amour, des mots tendres. Vincent pense que c’est pour lui. Il est tétanisé. 33 ans qu’il n’a pas entendu une femme lui dire ce genre de chose. Il prend son courage à deux mains, se retourne pour lui répondre et constate qu’elle parle toute seule, au téléphone. Elle lui jette un regard noir, se lève et s’en va à l’autre bout de la rame. Décidément, il ne comprend rien au nouveau monde qu’il découvre. Puis, deux ados s’assoient à côté de lui et vérifient l’heure de la correspondance de leurs trains sur leurs iPhones. Il est vraiment très intrigué. Lorsqu’à la gare de sa prochaine correspondance, il constate que l’information de l’iPhone et celle affichée sur le quai étaient les mêmes, il commence à comprendre l’utilité de ces appareils. Il poursuit son trajet et tout à coup, à l’entrée du train dans une gare, Vincent sursaute, blêmit et se laisse glisser sur la banquette pour se cacher lorsque qu’il découvre une affiche avec une représentation de martien où il est écrit : ils sont partout ! Il est choqué par cette pub qui vante les mérites d’une voiture. Il se demande si cette évolution technologique est d’origine humaine ou si c’est une technologie venue d’ailleurs. Enfant, il avait déjà très peur des extraterrestres. Malgré cela, il rêvait de devenir pilote de ligne, mais ses mauvais résultats scolaires l’en ont dissuadé. Arrivé à la gare terminus, il voit un grand parc en face de lui. Comme personne ne l’attend, il en profite pour aller se promener au calme afin de se remettre de ses émotions en s’isolant.
Vincent sort du parc en marchant lentement. Il déambule dans sa ville. Les très nombreuses nouvelles constructions le perturbent, bien qu’il reconnaisse les lieux. Le centre-ville n’a pas changé, à part la Mairie fraîchement rénovée. Les commerces du centre sont toujours là. Il se sent de retour chez lui. Enfin dans un environnement familier où il a des repères. Il profite d’un rayon de soleil pour s’attabler à la terrasse du café du commerce, commande une bière et le journal du jour. Un article attire son attention sur les ambitions présidentielles du Maire de la ville, Georges Daltel. Tout à coup, il est interrompu par un groupe important de personnes, qui se déplacent très rapidement, en sortant à pied de l’Hôtel de Ville. Le Maire, entouré de ses conseillers se rendent à une inauguration. Les journalistes, caméra et micro au poing l’entourent et lui posent de très nombreuses questions, notamment au sujet de sa future candidature à la présidence de la République, position qu’il rêve d’atteindre depuis toujours pour continuer à s’enrichir et assouvir sa soif de pouvoir. Lorsqu’ils passent à proximité de Vincent, Georges l’aperçoit, le reconnait et surpris glisse discrètement un mot à l’oreille de son secrétaire particulier en se mettant la main devant la bouche pour masquer ses propos. Vincent regarde passer cette meute sans sourcilier. A SUIVRE…
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© Philippe Barmettler, 2019, toute reproduction ou utilisation interdite sans l’autorisation de l’auteur
Sketch original de Philippe Barmettler, 2019
Chers amis de la société de lecture « les benêts de Beauvais », Bonsoir, Je vous ai sélectionné un joli conte de Noël où la cheminée est remplacée par un escalier, pleins de cons…
Sous la pluie et le froid, c’est la frénésie de Noël. Isabelle sort précipitamment de son travail, aux services des réclamations d’une grande compagnie d’assurance. Elle déteste les bousculades de fin de journée. La fatigue additionnée à la promiscuité, lui fait redoubler la vitesse de ses pas. Ses bottes de sept lieux sont en fait des mocassins mal imperméabilisés.
Mesdames et Messieurs, à ce moment-là, il faut bien imaginer que tous ce qui se dresse sur son passage ne lui résiste pas, surtout les vieilles dames chargées de sacs de jouets volumineux, les décorations de Noel et même les pères Noël se retrouvent le cul par terre !
Arrivée devant son immeuble, elle entre et monte l’escalier. Elle s’arrête plusieurs fois pour reprendre son souffle, se tient à la rampe, respire profondément. Plus elle avance, plus elle entend fort une musique très harmonieuse 🎶 pianissimo Progressivement, son visage se détend, elle se redresse, reprend son souffle enlève son manteau. Elle poursuit sa montée marche par marche. Arrivée au troisième étage, une porte s’ouvre : Claude, son voisin du dessous, « C’est pas bientôt fini ce tintamarre … ? ».
Je dis tintamarre pour ne pas dire qu’en réalité c’était : « c’est pas bientôt fini ce bordel ! »
Isabelle, baisse la tête, feint de l’ignorer et poursuit son chemin.
Claude est en fait un riche héritier qui se comporte comme un gros con, gouverné par ses peurs. – Qui n’a pas un voisin super chiant et solitaire, amoureux des majorettes ?
Isabelle ouvre la porte de son appartement et là, la musique devient encore plus forte ! 🎶 forte Lorsqu’elle part au travail le matin, elle met déjà en marche la musique qui va l’accueillir le soir… c’est une habitude prise depuis qu’elle est toute petite. Plus elle monte le son, plus elle a l’impression d’être accueillie chaleureusement quand elle rentre.
Il faut savoir que ses cons de parents aimaient plus leur baraque à frites, que leur fille. Allez savoir pourquoi ?
En descendant l’escalier pour aller faire des courses, Isabelle entend un petit miaulement à peine audible. Interpellée, elle cherche et trouve un bébé chat, en boule dans un recoin. Elle le prend délicatement dans ses bras pour le rassurer et le réchauffer. Elle ressent un sentiment étrange au contact de ce petit corps vivant.
La ronron thérapie soigne et soulage de nombreux maux…
Mon dernier chat ne savait pas ronronner… vous voyez le résultat !
Claude sort brusquement et hurle : « voleuse… ! »
Je dis voleuse, mais en réalité, vous l’aurez compris c’était, MERCI…
Elle rougit comme une enfant prise en faute, elle essaye de lui dire qu’il a dû s’échapper mais comme aucun son ne sort de sa bouche, elle lui tend son chaton et s’enfuit. Claude reste blotti tout contre son petit chat sur le palier en la regardant partir.
A sa place, j’aurai laissé le chat et j’aurai invité Isabelle à prendre un verre pour la remercier ! A SUIVRE…
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